e. Émotion et adjectifs.

Un autre point important était de comprendre les émotions ressenties lors de la réception d’une notification et les adjectifs qualifiant la notification. 

Nous avons commencé par les émotions ressenties lors de la réception d’une notification.

Mots-clés des émotions.

Les verbatims liés aux émotions ressenties ont été rassemblés en 5 mots-clés :

• Négative : 22 fois utilisé ;
• Neutre : 11 fois utilisé ;
• Positive : 8 fois utilisé ;
• Selon le contexte : 15 fois utilisé ;
• Curiosité puis effet déceptif (montagne russe) : 7 fois utilisé ;

Sélection de verbatims.

En voici une sélection :

• La fierté quand tu reçois une réaction, l’impatience quand tu en attends, l’inquiétude quand tu n’en as pas et la joie avec le partage social. (Femme, 54 ans, indépendante) ;
• Des montagnes russes. (Femme, 30 ans, freelance) ;
• Je n’y pense pas. (Homme, 21 ans, sans activité professionnelle) ;
• J’aimerais m’en passer. (Femme, 25 ans, freelance) ;
• C’est de la charge mentale. (Femme, 32 ans, cadre) ;
• Négatif, intrusif. Ça me crée du stress. (Homme, 33 ans, cadre) ;
• Ça m’est envahissant. (Homme, 33 ans, cadre).

Adjectifs.

Lors de la deuxième partie, nous leur avons demandé 3 à 5 adjectifs qualifiant pour eux la notification.

16 catégories d’adjectifs en sont ressorties :

• Agréable, sympa, distrayant : 5 fois utilisé ;
• Positif : 1 fois utilisé ;
• Utiles, nécessaire : 17 fois utilisé ;
• Excitant/ intérêt : 4 fois utilisé ;
• Pratique/ informatives : 12 fois utilisé ;
• Lien : 1 fois utilisé ;
• Choisi, contrôlée : 7 fois utilisé ;
• Parfois intrusive : 2 fois utilisé ;
• Assez, surnombre, envahissant : 24 fois utilisé ;
• Pas nécessaire, inefficace, décevante, inutile : 6 fois utilisé ;
• Fatigue, lassitude : 1 fois utilisé ;
• Bruyant, perturbant, agaçant : 8 fois utilisé ;
• Anxiété, stressantes : 11 fois utilisé ;
• Harcèlement : 1 fois utilisé ;
• Rouge : 1 fois utilisé ;
• Ambivalent : 1 fois utilisé.

Ce qu’on en retient.

Les notifications sont liées à un ressenti plutôt négatif (pour deux tiers des interviewés) du au surnombre et à des informations pas forcément utiles, mais elles peuvent aussi être vécues de manière positive, car utiles, distrayantes et amenant un lien social.